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Snoop Dogg: Paid Tha Cost To Be Da Boss

Snoop Dogg
Paid Tha Cost To Be Da Boss

Priority/EMI, 2003

Voici enfin l’album que les fans de la première heure du vicieux grand toutou attendaient depuis ses passages à vide (Death Row et No Limit). La fameuse vibe G-Funk de ses débuts avec Dre prévaut finalement sur l’attitude gangsta et ses prétentions de pimp frôlant l’insignifiance. Les omniprésents Neptunes, l’omnipotent DJ Premier (avec l’enlevante The One and Only truffée d’échantillons), Hi-Tek, Just Blaze et une pléiade d’autres jeunes loups façonnent une texture contemporaine au son "funkadélicieux" du grand prêtre Clinton. On envoie à ce dernier un coup de chapeau dès la troisième plage, Stoplight, inspirée du classique Flashlight. The Dramatics apportent une touche r’n’b old-school avec le refrain de Ballin’, et Paper’d Up réinvente le Paid in Full d’Eric B et Rakim. Le vétéran évoque le passé pour mieux s’imposer au présent. Vraiment satisfaisant.