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Social Distortion: Hard Times and Nursery Rhymes

Social Distortion
Hard Times and Nursery Rhymes

Epitaph, 2011

Mike Ness est peut-être le Bruce Springsteen ou le Bob Dylan du punk, mais il n’est pas Springsteen ni Dylan pour autant. La gorgée de café passe donc un peu de travers quand retentissent le rock de bar bluesy de California (Hustle and Flow), ses choeurs féminins plaqués et sa romance de ruelle clichée. Ness se rattrape avec les plus rapides, frappantes et typiquement «Social D» Gimme the Sweet and Lowdown, Machine Gun Blues et Still Alive, mais les plus mollo Diamond in the Rough, Bakersfield et Far Side of Nowhere forment un corpus un peu trop pépère. Ness chante encore avec toute la ferveur, la conviction et le grain dans la voix qu’on lui connaît, mais il s’adresse ici essentiellement aux vieux fans en manque.