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Solomon Burke: Don't Give Up On Me

Solomon Burke
Don't Give Up On Me

Fat Possum/Epitaph, 2002

Il y a des lustres qu’on avait eu des nouvelles de Solomon Burke. En authentique légende du soul (signés par Jerry Wexler, ses albums des années 60 sur Atlantic ont fait le travail), le chanteur met toutes ses billes dans la ballade. Et, du même coup, emprunte les chansons de Tom Waits (Diamond in Your Mind), Blind Boys of Alabama (Don’t Give Up On Me), Van Morrison (Only a Dream), Elvis Costello (The Judgement) et même une du suave Nick Lowe (The Other Side of the Coin). Chez les musiciens, l’organiste d’église Brother Rudy Copeland est omniprésent, Daniel Lanois, beaucoup moins. La somme des efforts n’arrive malheureusement pas à en faire un grand disque. Le problème, c’est qu’après quatre ou cinq morceaux, on aurait le goût de lui brasser le cocotier tellement l’inertie est latente. Complaisant.