C’est un très bel album que ce quatrième effort de la chanteuse d’origine suisse Sophie Hunger. Elle s’aventure ici dans un univers davantage pop-rock que folk, parfois amplifié de guitares grinçantes et à l’occasion de jolies cordes, de cuivres (la très festive Superman Woman), de contrebasse ou de synthés atmosphériques. C’est chanté surtout dans la langue de Shakespeare, mais aussi en français et en allemand (la sombre et douce Die ganze Welt). Le rythme est varié, mais les fans de la voix enveloppante de Sophie Hunger y trouveront leur compte sur deux pièces plus douces et acoustiques, Supermoon et Craze. Sinon, We Are the Linving, très réussie, évoque l’univers un brin déjanté de Feist.
En concert à Montréal le 1er juillet au Club Soda dans le cadre du Festival international de Jazz.
EXTRAIT – Supermoon