J’aime Soul Coughing parce qu’ils sont assis entre deux chaises: mais c’est pour cette même raison que je ne les aime pas. Leur décadence est trop structurée; leur démesure, trop retenue. L’effet de surprise, créé par la symbiose du rock, du funk, du hip-hop, de l’expérimental des débuts, n’étonne plus. C’est encore du Soul Coughing, certes; mais on espérait du quartette américain qu’il défriche de nouveaux sentiers plutôt que de revenir sur ses pas. Honnête, mais décevant.
Guide albums
Soul Coughing
El Oso
Slash/Warner, 1998