Déjà un deuxième album pour Spleen, gagnant en 2005 d’un concours organisé par le magazine Les Inrockuptibles, une clef qui ouvre bien des portes. Tantôt dans la langue de Stevie Wonder et tantôt dans celle de Corneille, le chanteur pratique un soul métissé de pop et de hip-hop. Si on se fie à la pochette, où l’artiste sérieux côtoie des dessins et des enfants, c’est la rencontre, déchirée, de deux univers. Ce que confirment les morceaux, entre futilité et fragilité, toujours à la recherche d’un équilibre qu’ils ne parviennent pas à atteindre. Spleen, ainsi nommé en référence à Baudelaire (rien de moins!), oscille dans un monde qu’il souhaite éclectique mais qui n’est peut-être que bigarré.
Guide albums
Spleen
Comme un enfant
Universal, 2009