La curiosité de ce deuxième album du quatuor anglais résidait dans la présence sur deux pièces – dont la chanson-titre – du réputé Phil Spector. Et honnêtement, on se dit que le travail du producteur-pistolero, sur l’ensemble, fait peu ou pas de différence, car c’est avant tout la troupe de James Walsh qui impose ses vues avec son rock certes emphatique et un brin précieux, mais combien inspiré et senti. En fait, il s’en serait fallu de peu pour que ce Silence Is Easy énerve plus qu’il ne séduise (surtout avec le chant ampoulé de Walsh), mais le groupe a su trouver un certain équilibre entre grandeur, avec son interprétation orchestrale, et intensité. Plusieurs s’y sont essayés depuis quelques années et force est d’avouer que Starsailor fait partie d’une bonne cuvée!
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Starsailor
Silence Is Easy
EMI, 2004