Beaucoup Gainsbourg, vaguement Daho, un tantinet Laymen Twaist: nombre d’échos résonnent tout au long du premier disque de ce Montréalais. Et pourtant, on oublie rapido toutes ces filiations pour pleinement goûter l’univers de Stefie Shock. Le corpus pop est vitaminisé, bien construit, et dévoile un culot certain, compte tenu du conservatisme caractéristique de la production québécoise. S’il s’abreuve d’abord et avant tout aux sources des courants contemporains, Shock ne renie pas quelques clins d’oil très kitsch, qui ne sont pas sans rappeler la période yéyé. Iconoclaste.
Guide albums
Stefie Shock
Presque rien
Multipass/DEP, 2000