Bien qu’il ne soit pas très surprenant, le premier album solo du leader de la formation Pavement est particulièrement attachant. Il est impossible de faire autrement que d’être séduit par la naïveté de Malkmus. Ses mélodies pop sont savamment enchâssées à l’intérieur de structures de chansons schizophréniques qui désamorcent toute impression de redondance. Abordant le mal de vivre avec la même folie lexicale qu’on lui connaît, il transpose la déconcertante réalité dans une représentation du monde tout à fait onirique. Triste et beau.
Guide albums
Stephen Malkmus
Éponyme
Matador, 2001