S’il faut concéder une qualité à ce quintette néo-zélandais pseudo-new-rock, avouons qu’il dispose d’une robuste base rythmique et de guitares incisives qui, bien qu’elles manquent cruellement d’originalité, s’avèrent d’efficaces moteurs aux 12 pièces de son premier album, Schmack!. Des moteurs qui, tristement, peinent à propulser une carrosserie rock-rap bas de gamme qu’on observe défiler distraitement, et qui paraît vouloir se démonter à chaque refrain versant dans la rupture mélodieuse mièvre et convenue, le tout scrupuleusement formaté pour les radios. Un constat d’autant plus désolant que les comparaisons avec Sum 41 ainsi que les élogieuses critiques de leurs spectacles en terre natale nous avaient préparés à une véritable explosion sonore. Mais c’est surtout l’absence d’imagination ( autant dans les textes, d’une vacuité stupéfiante, que dans la musique et la réalisation assez peu dynamique ( qui est au rendez-vous.
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Steriogram
Schmack!
Capitol/EMI, 2004