Steve Veilleux peut dire merci à Éric Goulet / Monsieur Mono qui l’a sorti de ses mauvaises habitudes acquises au sein de Kaïn, formation folk sirupeuse au degré zéro de subtilité. Goulet a mis la hache autant dans les textes prévisibles de Veilleux que dans ses compositions folk, ici moins racoleuses. Le parallèle avec Vincent Vallières (avec qui Goulet a aussi travaillé) est criant. Évitant les refrains rassembleurs et sur-interprétés, Steve opte pour le ton et la simplicité de la confidence sur des musiques moins tape-à-l’oeil. Même si certaines pièces ont passé entre les mailles du filet (L’Imparfait Bonheur, La Clé des champs), ce premier album solo tient la route. Surprenant.
Guide albums
Steve Veilleux
Les souvenirs qui ne meurent jamais
Disques Passeport/DEP, 2010