Steve Veilleux peut dire merci à Éric Goulet / Monsieur Mono qui l’a sorti de ses mauvaises habitudes acquises au sein de Kaïn, formation folk sirupeuse au degré zéro de subtilité. Goulet a mis la hache autant dans les textes prévisibles de Veilleux que dans ses compositions folk, ici moins racoleuses. Le parallèle avec Vincent Vallières (avec qui Goulet a aussi travaillé) est criant. Évitant les refrains rassembleurs et sur-interprétés, Steve opte pour le ton et la simplicité de la confidence sur des musiques moins tape-à-l’oeil. Même si certaines pièces ont passé entre les mailles du filet (L’Imparfait Bonheur, La Clé des champs), ce premier album solo tient la route. Surprenant.
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![Steve Veilleux: Les souvenirs qui ne meurent jamais](https://media.voir.ca/pictures/56/56732_5.jpg)
Steve Veilleux
Les souvenirs qui ne meurent jamais
Disques Passeport/DEP, 2010