Quatrième enregistrement solo pour le leader de Porcupine Tree, qui retrouve les mêmes musiciens que sur son disque précédent (The Raven That Refused to Sing), à l’exception du souffleur Theo Travis, présent sur une seule pièce. Inspiré par la mort désespérément tragique de Joyce Vincent (googlez ça!), le projet arrive à concilier des mélodies très accessibles et des envolées carrément corrosives, passant d’un genre à l’autre dans le temps de le dire, évoquant au passage des petits bouts de Genesis ou d’ELP, entre autres clins d’œil. Wilson chante, joue des claviers, des guitares et même du banjo, et puis, bien sûr, il est aussi un as du studio et sa production du disque est absolument impeccable. Le petit génie sera au Métropolis en juin avec ses amis. Incontournable.
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Steven Wilson
Hand. Cannot. Erase.
Kscope/Snapper Music, 2015