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Sting: Inside

Sting
Inside

A & M/Universal, 2003

Chaque fois, c’est la même chose: on espère des miracles de l’ex-Police, oubliant qu’il a désormais 52 ans, et qu’il n’a rien à branler des chemins qu’on voudrait toujours qu’il défriche. Sting, c’est du comfort food mis en musique, alors qu’on le souhaiterait Marc de Canck. Et pour tout dire, malgré d’importants faux pas du côté des arrangements (la guitare flamenco au début de Send Your Love étant le plus évident), les chansons font mouche, nettement plus souvent que sur son Brand New Day. L’abeille britannique est étonnamment sobre, ses collaborations (mis à part le remix assez ordinaire de Send Your Love) sont efficaces, le solo de piano de Never Coming Home rappelle Kenny Kirkland, et Sting se permet (finalement) quelques clins d’oil à son ancien groupe, alors qu’on avait trop souvent l’impression qu’il en niait presque l’existence. Rien pour renverser la nouvelle génération, mais certainement de quoi satisfaire ses vieux fans.