Enregistré en 1998, Holy Dogs, le deuxième album de Stir, originaire de Saint Louis, a mis deux ans avant d’atterrir sur les tablettes des disquaires. Après quelques écoutes, on comprend pourquoi ce disque s’est fait attendre. À grands coups d’arrangements convenus, Stir revisite les standards du rock FM. En fait, on a l’impression d’entendre un catalogue de tout ce qui s’est fait dans le corporate rock depuis une dizaine d’années. Sur Velvet Elvis, on a vaguement l’impression d’entendre Take a Picture de Filter; sur Grounded (on ne parlera pas du texte, une métaphore sur les sentiments qui sont confinés comme un enfant dans sa chambre) ou Clear, la guitare acoustique semble tout droit sortie d’un disque d’Extreme. Comme pour des dizaines de groupes du même genre, Stir donne dans la musique à numéros. Un album qu’on oubliera rapidement. En spectacle le 5 août au Club Soda.
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Stir
Holy Dogs
Capitol, 2000