Ce qu’il est doux, sombre et touchant ce septième album studio de l’Américain Sufjan Stevens. Le musicien revient vers un folk intimiste et très épuré, les 11 pièces composant le disque étant surtout composées de guitare, piano ou synthés et du chant. Et cette voix caractéristique à Stevens, si fragile et quasiment chuchotée, elle y parle de vie, de mort et de craintes à travers des souvenirs de jeunesse d’étés qu’a passés l’artiste à visiter sa mère qui, dépressive et alcoolique, a abandonné ses enfants à un jeune âge et est décédée en 2012 d’un cancer. Lorsque Stevens chante «We’re all gonna die» sur Fourth of July, ça pogne aux tripes. En spectacle à Montréal le 30 avril à la Salle Wilfrid-Pelletier avec Little Scream.
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Sufjan Stevens
Carrie & Lowell
Asthmatic Kitty, 2015