Après nous avoir captivé avec The Cleansing (2007), le quintette californien réitère l’exploit avec son second disque, No Time To Bleed. Suicide Silence ne réinvente pas le deathcore, mais il possède un savoir-faire machiavélique; breakdowns aux endroits stratégiques et changements de tempo accrocheurs (Something Invisible, Suffer), consolidés par les vocalises variées de Mitch Lucker. Au moment où on pense reprendre son souffle sur l’atmosphérique And Then She Bled, on réalise avec horreur qu’en fond sonore, on entend l’appel au 911 de Sandra Herold alors que son chimpanzé agresse une amie.
Guide albums
Suicide Silence
No Time To Bleed
Century Media, 2009