Sunny Duval
Sein noir, sein blanc

Véritable ode à la six cordes et aux romances des musiques festives d’antan, le second album solo du guitariste le plus occupé en ville tranche avec Achigan, son prédécesseur de 2005. Disparu, le rock piquant et débraillé; Sein noir, sein blanc est tout en country, en rockabilly, en doo-wop et en textes humoristiques. Ce dernier point, ajouté au style de chant désormais plus soigné du musicien, en fait un album qui n’est pas pour toutes les oreilles. Sunny Duval y déploie cependant un sens du tube indéniable (Rousse dans mon lit, Fille pourquoi), une poésie kitsch bien ficelée (Tu m’appelles même plus quand t’es chaude), ainsi qu’un style qui cadre mieux avec son personnage.