«Let the punks be punks so I can play that rock’n’roll», beugle Eddie Spaghetti sur My Kickass Life; et c’est bien de rock’n’roll qu’il s’agit ici, si vous ne l’aviez pas deviné d’après le titre. Exit les vagues liens avec le grunge (pour officialiser la chose, ils ont d’ailleurs rompu avec Sub Pop), adieu aux velléités country de Must’ve Been High, The Evil Powers…, c’est du concentré de Supersuckers: des riffs en béton (AC/DC sous stéroïdes) et beaucoup de références à la dope (l’un des morceaux s’appelle I Want the Drugs!). Un tout petit peu plus poli, mais certainement pas plus gentil, leur hard rock ne révolutionne rien, mais il a encore des dents.
Guide albums
Supersuckers
The Evil Powers of Rock'n'roll
Aces&Eights/Koch, 2000