Alternant entre l’anglais et l’espagnol, la diva péruvienne n’a rien d’une Ima Sumac. Bien au contraire, au contact de ces mélopées douces et apaisantes, on sent l’attrait pour la tradition (le choix particulier des instruments), et la similarité avec la musique brésilienne (Maria Bethania), bien que de son point de vue géographique, les Andes, Susana Baca puise une plus grande satisfaction à tirer ces chants de l’oubli. Elle fait penser à Cesaria, ne serait-ce que par l’attrait du rêve et son charisme envoûtant, mais se démarque avec une identité bien à elle. Un baume. Le 2 novembre, au Centre Pierre-Péladeau.
Guide albums
Susana Baca
Susana Baca
Luaka Bop/WEA, 1999