À moins d’être un inconditionnel du style doom mélancolique, qui fait la part belle aux montées en puissance death métal appuyées par une voix gutturale (dans le genre d’Opeth), Emerald Forest… s’apprivoise lentement. Un processus qui s’avère d’autant plus long que le 5e disque des Finlandais s’étire sur plus d’une heure. L’effort est récompensé au fur et à mesure qu’on se familiarise avec les 10 morceaux. On constate que les crescendos death ne sont pas tous prévisibles (Labyrinth of London [Horror Part IV]) et qu’on s’abandonne à la nostalgie (Cathedral Walls, avec Anette Olzon de Nightwish) qui se dégage du disque dans son ensemble.
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Swallow the Sun
Emerald Forest and the Blackbird
Spinefarm Records, 2012