Quatorze ans après la séparation de Tears for Fears, Curt Smith s’est réconcilié avec Roland Orzabal pour concevoir la suite de The Seeds of Love. Il est donc normal qu’on entende sur Everybody Loves a Happy Ending des échos de l’opus paru en 1989. Toutefois, c’est l’influence des Beatles, de la période s’étendant de Revolver à Abbey Road, qui domine l’enregistrement. Le célèbre crescendo de A Day in the Life est même échantillonné sur Who Killed Tangerine?. On a beau s’émerveiller devant la réalisation soignée, un festin pour les oreilles, l’imitation ne remplacera tout simplement pas l’original. Reste que Tears for Fears a fait un disque qui s’écoute merveilleusement bien, malgré qu’il soit un brin ambitieux.
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Tears for Fears
Everybody Loves a Happy Ending
New Door Records/Universal, 2004