Le bonhomme est sympathique, fort à l’aise sur scène et capable d’une énergie flamboyante, mais voilà, depuis une dizaine d’années, Ted Leo nous donne l’impression de se répéter. Remarquez, de sa linéarité ne résultent pas de mauvais disques puisque le musicien maîtrise l’art du rock indé nourri à la fibre prolétarienne de Billy Bragg, aux déflagrations des Jam et à la mélodicité d’Elvis Costello. Ainsi, première parution sous étiquette Matador pour Leo et ses Pharmacists, The Brutalist Bricks plaira aux fans déjà conquis, mais sans plus.
Guide albums
Ted Leo and The Pharmacists
The Brutalist Bricks
Matador, 2010