Le trio français est devenu avec son deuxième album l’exemple parfait du groupe victime de son propre succès. Car après la belle surprise que fut Genetic World, on ne peut qu’être sceptique, sinon déçu par cette collection de 15 pièces allant à contresens de ce qui faisait le charme du premier essai. Même en dehors de toute comparaison, Angel Milk (c’est avant tout d’un album aux ambiances très calmes qu’il s’agit, à la limite d’être un clone d’une trame sonore sixties) ne se laisse que difficilement approcher. Pas de refrain accrocheur ni de grandes envolées, juste un semblant de Massive Attack sous calmant puissant, qui rappelle aussi beaucoup d’autres choses et d’autres styles mais qui peine à être lui-même.
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Telepopmusik
Angel Milk
EMI, 0000