Térez Montcalm
Térez Montcalm

Elle a beau avoir suivi des cours de perfectionnement en chant, s’être amourachée d’une nouvelle équipe, avoir modernisé (si peu) sa facture sonore, rien n’y fait: même voix unilatéralement rauque et jazzée (pour la nouvelle voix de Térez, on repassera), maniérée et pleine de tics agaçants au possible, des chansons au "je" à profusion (sa condition de quarantenaire frustrée des hommes disque après disque, qu’est-ce qu’on s’en fout…), une vision réductrice d’un petit jazz-chanson accessoire et naïf, idéal pour 5 à 7 pépères: on s’émoustille pour pas grand-chose avec un verre de blanc… Puisque je suis de toute évidence dans le camp des vilains, au moins vous dire qu’on n’a pas ménagé l’effort dans la production, ni la capacité de groover de l’amazone. Mais tout ce faux-semblant (faire du Diane Tell en 2002…) manque encore d’identité… et de textes. Des idées S.V.P. Les 20, 22 et 23 novembre au Corona.