Ce qui étonne de cette reformation, c’est qu’elle ne soit pas survenue avant, au plus fort du renouveau eighties. Mais justement, les B-52’s, bien qu’associés aux années 80, ont toujours donné l’impression de provenir d’un espace-temps imaginaire, tenant autant d’un passé bédéesque que d’un futur caricaturé. Or, cette fois, le combo embrasse le présent à bras ouverts. On reconnaît le talent pour les harmonies et les refrains, demeuré (quasi) intact, mais l’instrumentation, tranchante, est on ne peut plus contemporaine. C’est à Steve Osborne, qui avait orchestré le retour de New Order en 2001, que l’on doit la signature musicale de ce Funplex satisfaisant.
Guide albums
The B-52's
Funplex
EMI, 2008