À l’écoute du premier véritable album du Banjo Consorsium, on est étonné de la continuité avec le mini-album paru il y a environ un an. On retrouve d’ailleurs quatre des six pièces qui le composaient. Mais si The Future Sound of London s’égarait dans les effluves de patchouli et s’écrasait en plein milieu de nulle part avec The Isness, The Banjo Consorsium réussit ici son envolée avec sa propre mouture de sonorités acoustiques (guitare, banjo, flûtes, percussions, lapsteel, etc.) rehaussées d’électronique, d’où l’appellation folktronic. L’une des plus belles trouvailles de l’Estrie, présentant parfois des affinités avec l’album Sakura de Susumu Yokota. Qui a dit que l’électronique manquait de chaleur?
Guide albums
The Banjo Consorsium
A Turning One
9-12 Records, 2007