Avec les années, on a fini par comprendre qu’il n’y avait pas de «son de Montréal». Adhérant à une philosophie DIY plus globale qu’un courant au goût du jour, les groupes d’ici font à leur tête, et les Besnard Lakes en sont le meilleur exemple. Sur ce quatrième disque, le quatuor rock poursuit sa quête hypnotique sur l’introspective route du shoegaze avec ses compositions aux formes atypiques (oubliez le couplet-refrain-couplet). Si Brian Wilson semble toujours le maître mélodique du chanteur Jace Lasek, la troupe évolue et met la pédale douce sur la distorsion. Elle laisse ainsi plus d’espace aux multiples couches de claviers et guitares qui s’accumulent pour créer un voyage aérien riche et singulier. Le 13 avril au Cabaret du Mile End.
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The Besnard Lakes
Until in Excess, Imperceptible UFO
Jagjaguwar, 2013