L’inventeur du swing-a-billy a prouvé, avec un troisième album d’histoires sales et méchantes, que le côté faste et somptueux du big band peut être ramené à des proportions modestes. A preuve, un Hollywood Nocturne dangereux, qui n’attend pas les cuivres pour exister, une version de Jump Jive an’ Wail (de Louis Prima) bien huilée, le classique instrumental Sleepwalk, une reprise swing de Rock This Town de ses défunts Stray Cats, et un son d’ensemble plus rockeur à la Bill Haley avec This Old House et Let’s Live it Up. S’amuser comme Brian Setzer le fait, c’est presque illégal.
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The Brian Setzer Orchestra
The Dirty Boogie
Interscope/Universal, 1998