Après avoir sillonné l’Amérique en autocar pendant quatre ans, Raymond Raposa, l’homme derrière The Castanets, livre ses réflexions sur la fatalité, la religion et le doute dans ce sublime premier compact. Dans une atmosphère narcotique planante proche du Velvet Underground, Raposa échafaude un folk sombre, un brin lo-fi, qui s’affranchit des traditions par un psychédélisme tempéré. D’une profondeur rappelant Leonard Cohen, l’inspirante No Light to Be Found vaut à elle seule le prix du compact. La mélancolie du chanteur de San Diego y atteint son paroxysme, et ni le cœur ni la tête ne peuvent résister. Un pur délice pour tous ceux qui frissonnent à l’écoute de Will Oldham et de Dirty Three.
Guide albums
The Castanets
Cathedral
Ashmatic Kitty Records, 2005