Pouvez-vous m’expliquer l’utilité de ce retour de The Cult? Si le groupe anglais avait osé, au début des années 90, déconstruire complètement son style pour flirter avec l’alternatif, voilà qu’il pige de nouveau dans le corporate rock. Pas de doute, dès l’intro de War et son riff à la She Sells Sanctuary, on est replongé à l’époque des albums Love, Electric et Sonic Temple. Ian Astbury et Billy Duffy se pastichent sur la plupart des pièces, et nous resservent à satiété leur cocktail rock heavy à saveur spirituelle. Et on ne parle pas de cet autre hommage à la Nico du Velvet Underground. Une seule question nous traverse l’esprit devant ce véritable gâchis: qui sera intéressé par Beyond Good and Evil, à part, peut-être, les fans de la première heure? Pourquoi s’acharner sur un groupe mort et enterré?
Guide albums
The Cult
Beyond Good and Evil
Atlantic/WEA, 2001