Les détracteurs du groupe crient au scandale à l’écoute du premier extrait, One Way Ticket To Hell… And Back, sur la consommation de cocaïne du chanteur Justin Hawkins. Mais sachez que le premier extrait est aussi la moins bonne chanson de l’album. Avec Permission To Land (2003), le quatuor britannique a remis le rock d’aréna au goût du jour et sur One Way Ticket…, il pousse la blague plus loin en étant encore plus pompeux – on pense à l’utilisation du sitar sur Hazel Eyes, et à la présence du fantôme de Queen sur English Country Garden et Blind Man (l’album a été réalisé par Roy Thomas Baker). Justin Hawkins parle de ses amours perdues, de sa peur de la calvitie (Bald, le morceau le plus lourd de l’album) et de la célébrité avec un humour irrévérencieux qu’il faut prendre au premier degré pour apprécier à sa juste valeur le rock entraînant et joyeux de One Way Ticket…
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The Darkness
One Way Ticket To Hell... And Back
Atlantic/Warner, 0000