The Darkness
Permission to Land

Pour quiconque souffrirait de nostalgie à l’égard de la fin des années 70, le remède pourrait résider chez ce groupe anglais qui nous offre aujourd’hui son premier album. Justin Hawkins, chanteur à la voix haute et criarde, et sa bande semblent vouer un culte à l’esthétisme de cette époque, dans tout ce qu’elle comportait de plus excessif et de plus repoussant, et nous servent un hard rock qui tire ses influences de formations comme Queen, Judas Priest ou Van Halen. C’est totalement ringard, mais ces parodistes maîtrisent leur art. Car au-delà du pastiche, ils savent servir des hymnes d’une indéniable efficacité. Pour saisir l’ampleur du phénomène, rendez-vous sur www.thedarknessrock.com, où l’on peut entre autres visionner le vidéoclip du premier extrait, I Believe in a Thing Called Love.