The Dears
Degeneration Street

Après une décennie en dents de scie, les Dears ont le loisir de composer sans avoir à se soucier des attentes (quasi inexistantes) envers le groupe. Ils tirent profit de la situation sur Degeneration Street, un album aux chansons plus directes et témoin d’échanges entre plusieurs compositeurs. Le leader Murray Lightburn a cédé une partie du pouvoir, et les idées de Natalia Yanchak, Patrick Krief et Rob Benvie permettent aux Dears un disque plus pop, encore un peu long, mais bien balancé entre les tourbillons rock apocalyptiques et les mélodies plus pop. Les lignes de basse groovy, les guitares inventives et l’enrobage atmosphérique réaffirment la pertinence de la formation montréalaise dans le registre rock lyrique, intense et hypnotisant.