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The Decemberists: The King Is Dead

The Decemberists
The King Is Dead

Capitol/EMI, 2011

En matière d’indie pop folky, les compositions de Colin Meloy seront toujours comparées à celles de Jeff Mangum (Neutral Milk Hotel), dont la voix est similaire, mais la créativité, supérieure. Cela dit, si le quintette de Portland a atteint les profondeurs de la platitude avec l’inutile opéra prog The Hazards of Love (2009), on le sent vraiment se dépasser sur ce sixième opus, qui marque non seulement un retour aux teintes folk, mais aussi un adroit virage country (bonjour la guitare slide et le violon). Les mélodies concises et le chant plus assumé de Meloy étonnent dans Rise to Me, et les arrangements épurés forment l’offre la plus alléchante du groupe à ce jour. Le 31 janvier au Métropolis.