Dix ans après Ultraglide In Black qui voyait les Dirtbombs reprendre des perles du r’n’b, le groupe rend hommage à la ville qui les a vus naître en reprenant cette fois-ci des «classiques» de la techno de Détroit. Un exercice aussi surprenant qu’audacieux. La transition entre rythmes synthétiques et énergie garage rock s’opère en général plutôt agréablement, les Dirtbombs demeurant un brin approximatifs et toujours sales. On retiendra le Good Life de Inner City, la version deux fois plus longue de Bug In The Bassbin du Innerzone Orchestra de Carl Craig (21 minutes!), qui vire vers le psychédélique, ou encore Cosmic Cars de Cybotron. Les fans du groupe devraient suivre, mais ceux des versions originales, on en doute!
Guide albums
The Dirtbombs
Party Store
In the Red, 2011