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The Divine Comedy
Regeneration

Parlophone/EMI, 2001

Pour son premier album sur une étiquette de disques majeure, The Divine Comedy s’est payé la traite. Pourtant, le produit ne semble pas à la hauteur des attentes, malgré toute la bonne volonté à la base de ce projet. Mi-figue, mi-raisin, Regeneration est un compromis quelquefois boiteux entre la grandiloquence du chanteur Neil Hannon et le côté plus intimiste du réalisateur Nigel Godrich. Si les premières chansons laissent présager de grandes choses, l’album tombe par la suite dans une surenchère d’arrangements symphoniques beaucoup trop pompeux. Hannon et ses collègues ont cette fâcheuse tendance à noyer le poisson, mais ils ont quand même pondu des petits bijoux, comme à leur habitude. Perfect Lovesong, chanson aux accents beatlesque; Lost Property, et son ambiance mystérieuse; et Dumb it Down, ce triste pamphlet sur le déclin de la musique pop: tout cela ne manque pas d’intérêt. Déjà vu.