The-Dream
IV Play

Terius Nash est un superhéros moderne: de jour, il signe des hits planétaires pour les plus grandes vedettes américaines; la nuit, The-Dream purge ses maux d’amour et désirs libidineux pour une poignée de dévots. Son précédent, 1977, paru l’an dernier, chroniquait un creux de vague douloureux. Il semble avoir retrouvé Cupidon depuis, puisque le glorieux High Art annonce bien le ton du reste. La première moitié de l’album est chargée d’invités de renom, certes, mais qui gâchent un peu l’ambiance de confessionnal qu’on apprécie chez le Casanova de Chicago. Heureusement, dès les premiers riffs du guitariste Gary Clark Jr., on retrouve le R&B radical qu’on venait chercher, et on a tout de suite envie de se trouver quelqu’un avec qui l’apprécier… en proximité!