Que ceux qui craignaient la crise du deuxième album, la réinvention forcée ou les élans de maturité se rassurent: le combo new-yorkais suit ici le même sentier que pour son excellent premier disque homonyme de l’an dernier. Tempos entraînants, motifs de guitares, de basse et de batterie élémentaires, mélodies hyper accrocheuses, chant baigné de reverb et surtout cette fougue juvénile et britpop très Stone Roses, vieux Cure… Tout y est! Tout? Excepté l’élément de surprise, peut-être. Ainsi que la constance. En effet, les mélodies ne semblent pas aussi intenses et distillées que sur The Drums et il y a quelques moments faibles (Money, I Need a Doctor). Portamento reste un fort bon disque indie pop dynamique, élégant et senti.
Guide albums
The Drums
Portamento
Moshi Moshi/Island, 2011