Avec des albums aussi éclectiques et éclatés que celui-ci, le quatrième de The Faint, on peut s’attendre au meilleur comme au pire. Dans le cas de Wet from Birth, on trouve plutôt le meilleur et le moins bon; ne diminuons pas la part de plaisir que peuvent donner (et prendre!) ces Américains rompus aux pratiques de la new wave telle que jouée dans les années 80. Sans jamais laisser savoir s’il prend ce courant au sérieux ou s’il s’en moque avec malice, le groupe The Faint joue dans les couleurs sombres pour ses chansons électro-rock, allant même jusqu’à célébrer à sa façon Depeche Mode et les Sex Pistols en leur empruntant certains airs connus. Toutefois, si l’exercice fonctionne à merveille la plupart du temps, il convainc moins dans ses moments les plus parodiques.
Guide albums
The Faint
Wet from Birth
Saddle Creek, 2004