Ils sont trop pop pour la légion rock garage, trop garage pour s’approcher du mainstream, ce qui est assez pour en faire l’un des groupes rock les plus intéressants du moment. Les autres arguments sont dans les 11 titres de ce troisième opus: un habile assortiment de mélodies légères, teintées d’allusions aux années 50 et 60, de rythmes fougueux (aux accents parfois Motown) et de riffs rageurs, trempés de reverb et de blues écorché façon Gun Club. La force du quatuor californien est également d’inclure dans ces sonorités très vintage des références additionnelles au shoegaze ou au rock britannique des années 80.
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The Fresh & Onlys
Play It Strange
In the Red, 2010