Après avoir marqué la britpop au sein de Blur et oeuvré auprès du groupe virtuel Gorillaz, sans oublier ses nombreuses collaborations avec des musiciens maliens et avec Marianne Faithfull, Damon Albarn poursuit ses explorations. Cette fois-ci, il a réuni un casting de rêve: Tony Allen, immense batteur pour feu Fela Kuti, Simon Tong (The Verve) aux guitares, nul autre que Paul Simonon des Clash à la basse et Danger Mouse à la réalisation. Rien à voir avec les accents hip-hop de Gorillaz ou la britpop exaltée de Blur. On est ici en territoire sombre, mélancolique et planant, semblable à l’état d’esprit de Thom Yorke sur The Eraser, errant dans un quartier cosmopolite de l’Ouest de Londres où l’apocalypse est pour bientôt. Arrangements riches et nuancés, un son plein de subtilités qui commande plusieurs écoutes.
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The Good, the Bad and the Queen
The Good, the Bad and the Queen
Parlaphone/EMI, 2007