Jusque-là réservé aux seules parutions de l’ovni Pop Levi, le label Counter a récemment mis la main sur les incroyables The Heavy. Combo de Bath, en Angleterre, The Heavy balance un putain de mélange de soul garage crade (Brunkpocket’s Lament) couplé à des envolées rock soniques à la Stooges (In the Morning), des percées de funk fuzzé (That Kind of Man, Dignity), des beats hip-hop rock (Coleen) et des grooves 60’s R&B (la géniale Set Me Free ou la dérisoire Girl). Mené par un chanteur black à la voix très comme il faut et appuyé par un guitariste maniaque, une section rythmique solide et une claviériste-choriste sexy, le groupe a vraiment toutes les chances de s’élever au-dessus du lot. Great Vengeance and Furious Fire est un disque jouissif, superbement réalisé, un must il va sans dire.
20 % de soul sexy et sauvage typique des labels Stax et Volt
15 % de hip-hop qui torche
15 % de rock qui flambe
10 % de groove freakbeat
10 % de funk fuzzé à la Parliament Funkadelic
10 % d’Urban Dance Squad (des pionniers, rendons-leur justice!)
10 % d’Amy Winehouse vs Sharon Jones
10 % de «Eille man, remets le disque!»