Enfin un album alterno de rétro-pop-naïve qui exploite des orchestrations de cordes et de cuivres sans sonner comme une émule de Belle & Sebastian. Visiblement plus heureux de vivre que les Écossais malgré les réserves qu’ils conservent face à leur Mississauga natal, The Hidden Cameras vibrent pour les symphonies mélodiques inspirées des Beach Boys. Pouvant emprunter une avenue mélancolique parfaitement convaincante, comme sur la pièce-titre, le groupe excelle autant dans les airs rythmés à la limite de l’euphorie (I Want Another Enema, I Believe in the Good of Life). Éliminant les longueurs du précédent The Smell of Our Own, les Ontariens véhiculent une superbe identité pop personnelle où les allusions sexuelles typiques à la formation ponctuent les somptueuses notes de glockenspiel.
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The Hidden Cameras, Hidden Cameras
Mississauga Goddam
Evil Evil/Outside, 2004