Le combo boucle la boucle avec ce quatrième opus. Lui qui avait débuté en citant l’ère Madchester des Stone Roses sous le nom des Datsons, à la fin des années 90, pour ensuite bifurquer complètement vers le rock psychédélique des années 60, il a recommencé à s’injecter du britpop à l’époque de War of the Wakening Phantoms (2005). S’il y a encore un peu de Who dans la fort accrocheuse I’m Over You, I Hope It’s True, le côté sixties a été presque totalement évacué de ce nouveau chapitre, à la facture plus claustrophobe, intemporelle, mais résolument brit. Anthems n’en ratisse pas moins large, passant du shoegaze de Mysterio à l’hommage à Echo and the Bunnymen sur What You Call Love Is A Lie. Adroit, comme toujours. Le 28 janvier au Quai des Brumes.
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The High Dials
Anthems for Doomed Youth
Rainbow Quartz, 0000