Les quatre premières chansons de la troisième galette du combo de Las Vegas ont de quoi surprendre l’auditeur qui jusqu’ici le trouvait digne de peu d’intérêt; Joy Ride est carrément irrésistible. Il faut dire que le producteur Stuart Price (Madonna) est mis à contribution. Bien sûr, les Killers ne réinventent pas plus la roue qu’il y a quatre ans, mais lorsqu’ils visent le centre de la cible et font un usage aussi sympathique du saxophone, on est prêt à suivre. Sauf qu’au milieu du gravé, A Dustland Fairytale (qui ressemble à l’improbable rencontre entre Chris de Burgh et Arcade Fire) gâche l’affaire. Et ensuite notre intérêt chute, agonise puis meurt avec la dernière pièce, interminable, pesante plutôt que planante, très oubliable.
Guide albums
The Killers
Day & Age
Universal, 2008