C’est assez fascinant de voir comment les Kills évoluent. Malgré leurs occupations parallèles, ces deux-là réussissent chaque fois à se reconnecter à travers un instinct rock sûr et des références partagées. La formule est ramenée à l’essentiel, mais Jamie Hince et Alison Mosshart ne semblent jamais à bout de ressources. Ce quatrième album est beaucoup moins frontal, tendu et immédiat que ne le fut le précédent (Midnight Boom). C’est obsessif et langoureux, mais Mosshart et Hince cherchent moins la confrontation. On les retrouve en outre dans des chansons apaisées (la beatlesque Wild Charms et la ballade The Last Goodbye). Les quatre premiers titres sont solides, très convaincants, mais on perd en intensité dans les trois derniers.
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The Kills
Blood Pressures
Domino, 2011