Ces clones britpop huitième génération, qui se sont faufilés sous les projecteurs après l’explosion Bloc Party, poursuivent leur quête du plus petit dénominateur commun sur ce troisième album, avec les résultats navrants que cela implique. Mélodies glam sinueuses, section rythmique faussement fougueuse, guitares anonymes et transparentes. La réalisation adroite de Tony Hoffer (Belle and Sebastian, Supergrass, etc.) aidant, les premières mesures piquent parfois l’intérêt, mais le quatuor se perd systématiquement dans des dédales d’insignifiance après quelques instants, surtout quand il s’aventure dans le petit funk mièvre (Fuck the World Off). À côté des Kooks, Coldplay a l’air d’un groupe audacieux. (Olivier Lalande)
Guide albums
The Kooks
Junk of the Heart
Astralwerks, 2011