Sexe, drogues et rock’n’roll. Dans le cas des Libertines, c’est plutôt drogues, drogues, rock’n’roll et autres drogues. Leur chanteur et guitariste Pete Doherty combat depuis quelque temps une forte dépendance au crack et à l’héroïne, ce qui a forcé le reste du groupe à l’expulser des Libertines pour qu’il aille se faire soigner. Il était tout de même là pour l’enregistrement chaotique du deuxième album réalisé par l’ex-guitariste des Clash, Mick Jones. Ça donne un résultat inégal, passant du pur génie (Music When The Lights Go Out et The Man Who Would Be King) au pauvre amateur (Don’t Be Shy et What Katie Did). Certains croient qu’il s’agit du chant du cygne pour ce groupe qui marche parfois trop près du précipice. Dommage.
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The Libertines
The Libertines
Rough Trade/Sanctuary/EMI, 2004