Originaires d’Australie, les trois gars de Living End ont à la fois le retard et le recul propres aux grands éloignés. Leur punk-rock pourrait être banal, avec un chanteur qui se tord la bouche à la manière d’un Billie Joe (au moins, il ne s’est pas inventé un accent cockney), et quelques incontournables notes ska pour faire comme en Californie. Heureusement pour eux, ils disposent d’une carte un peu plus originale, celle du rockabilly (le bassiste joue d’ailleurs sur une contrebasse) qui rend la pilule plus agréable à avaler. A voir avec The Offspring, le 4 mars, au Centre Molson.
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The Living End
The Living End
Reprise/Warner, 1999