Le côté sucré du précédent Oh My God, Charlie Darwin (2009) suggérait une appartenance indie pop, mais les racines du quatuor du Rhode Island sont dans le folk, voire le country, et c’est cette facette qu’il approfondit ici. À la manière de Gram Parsons (Ghost Woman Blues), Dylan – doux (Matter of Time) ou dur (fuzzée Boeing 737) – et même Cohen (Burn), avec encore quelques échos de Brian Wilson dans Love and Altar. Oui, les influences sont toujours proches, mais la facture variée – tantôt douce et acoustique, tantôt plus rock – et le traitement atmosphérique permettent à The Low Anthem de se distinguer, quelque part entre tradition et modernité.
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The Low Anthem
Smart Flesh
Nonesuch/Warner, 2011